Imprimer sur sa page
Étape après étape, nous voici arrivées au plus important de cette série d'articles sur le journaling à l'ordinateur. Avec deux grandes catégories à développer : le cas où la feuille à imprimer rentre dans l'imprimante, et... le cas où elle ne rentre pas, lol !
Le thème de ce post étant "imprimer sur sa page", je ne vais pas développer ici les autres méthodes pour faire un titre ou un journaling, comme les chipboards que l'on peut aussi fabriquer soi-même (plus tard peut-être ?). Il est tout de même un procédé que je ne peux pas omettre, une manière très simple d'amener du texte sur n'importe quelle feuille de n'importe quel format, qui est d'y coller simplement une étiquette. La chose est possible même quand on ne dispose qu'un d'un seul petit bout de papier, et j'aurais d'autant plus tort de ne pas le mentionner que le tuto vient d'être fait récemment, par Cath en personne ! Il ne me reste qu'à vous envoyer à son excellent article (ICI), et voilà une partie du mien qui est déjà bouclée ! Cela s'appelle du travail d'équipe !
Et vous savez quoi ? Le deuxième chapitre est déjà écrit aussi ! Par moi cette fois (oui, tout de même, il faut bien que je participe un peu !). C'est la description du procédé pour créer soi-même ses transferts (rub-ons en langage scrap !), une technique qui a été employée par exemple sur cette page :
Un résultat qui s'obtient aussi grâce à l'imprimante, et dont vous trouverez ICI le pas-à-pas.
Qu'est-ce qu'on avance vite aujourd'hui ! Pour imprimer, directement cette fois, sur une page 30 X 30, il reste une alternative tout à fait différente : découper cette page et la reconstituer ensuite, soit en dissimulant le trait de coupe sous une jolie bordure, comme ICI, soit en juxtaposant plusieurs papiers, comme sur cette page :
Dans ce cas de figure, "imprimer sur une page qui ne rentre pas dans l'imprimante" devient, puisque le papier a été découpé : "imprimer sur une page qui rentre dans l'imprimante". CQFD ! Et voilà donc le moment d'aborder la seconde partie de ce post, pour apprendre à positionner phrases ou mots très exactement où l'on veut les voir apparaître.
Bon, pour changer un peu, je vais commencer par vous renvoyer à l'article d'hier. Souvenez-vous : pour configurer un cadre de texte à la bonne taille, il fallait d'abord le sélectionner, ensuite via le bouton droit de la souris choisir l'option "position et taille". Position... Ben oui vous avez compris ! Et a priori cela semble facile : un chiffre en x pour une coordonnée horizontale, un chiffre en y pour une verticale, ce sont des souvenirs du cours de géométrie. Mais... parce qu'il y a un "mais" ! En effet, suivant les logiciels et les options choisies, les paramètres de positionnement sont totalement différents : depuis le bord de la page OU depuis une marque de paragraphe, en mesurant depuis la limite (gauche OU droite) du texte OU bien depuis son centre, en tenant compte OU pas des marges... Le résultat est parfois bien inattendu, et la première leçon à retenir est de TOUJOURS imprimer un brouillon !
Je vais vous livrer ma méthode, plus intuitive, moins scientifique, mais efficace (c'est quand même le but !). J'ouvre une page blanche dans mon logiciel de traitement de texte, et je la positionne selon les cas en portrait ou paysage. Je prends soin à ce moment de vérifier que la règle est bien visible le long des bords de ma page (onglet "Affichage", afficher la règle). Une fois que mon cadre de texte a été créé (cfr article d'hier), je le sélectionne (poignées vertes) puis je positionne ma souris dessus. Un curseur en forme de croix apparaît, il m'indique que mon cadre est prêt à être déplacé. Je clique ma souris dessus et, sans la lâcher, j'emmène mon cadre plus ou moins à l'endroit déterminé, en me repérant aux indications des deux règles, en haut et sur le côté. Je peux ensuite affiner ce postionnement par les touches "flèches" du clavier : tant que le curseur reste en forme de croix, le cadre suivra les ordres !
C'est quand il semble au bon endroit que j'imprime un premier brouillon, en coupant au préalable ma feuille à la même taille que celle de destination (mon morceau de page) et en repérant bien le sens dans lequel je la glisse dans l'imprimante. Ce premier jet permet de visualiser le travail. Bien souvent en positionnant le brouillon sur la page future, on s'aperçoit que le texte est un peu trop à gauche, ou trop bas... C'est ici que l'option abordée plus haut, le "position et taille" accessible depuis le bouton droit, trouve sa réelle utilité. Il sera maintenant facile, depuis ce menu, de modifier l'emplacement du cadre pour le positionner très exactement à l'endroit choisi. Le texte est 2cm trop à droite ? Il suffit de retirer 2 au chiffre en x. Il est trop haut ? On le descend en augmentant de la distance nécessaire le chiffre en y. La position peut être peaufinée au millimètre près... ce qui n'empêchera pas d'imprimer un second brouillon, pourquoi pas sur la même feuille, ou au verso (ne gaspillons pas !), et en n'oubliant pas de toujours bien noter le sens du papier dans l'imprimante !
Ouf ça va mieux ! J'ai bien conscience que ces explications peuvent paraître complexes ou rébarbatives, je ne peux que vous conseiller d'essayer. Un journaling, ou au moins un titre, apporte à une page un gros "plus" dont il serait dommage de se passer ! Écrire l'histoire d'une photo, c'est le gage qu'elle ne sera jamais oubliée, c'est mettre un nom sur des visages disparus, c'est notre message pour la postérité. Une date, un lieu, long texte descriptif ou simple mot évocateur, le journaling raconte une histoire, il rend les pages vivantes et fait revivre les événements. Il a le pouvoir de communiquer à celui qui regarde la page les émotions et les sentiments qui l'imprégnent. Cela vaut bien la peine de se décarcasser un peu...
À demain pour le dernier article de cette série ! J'essaierai d'y répondre aux questions, avec en prime la participation d'autres scrappeuses que ces quelques paragraphes ont inspirées (toujours le travail d'équipe !). La suite du programme, c'est un récapitulatif imprimable en PDF, mais j'attendrai avant de le préparer d'avoir lu toutes les réactions (s'i y en a) au post d'aujourd'hui. C'est cet échange de questions et de réflexions qui fait avancer...
À demain donc, je vous envoie des bisous bien venteux aujourd'hui ! (Avis de tempête chez nous !)